JOHN Karp en Exclu chez cryptosquare

John Karp

Rédigé par Leopold

‘’Nous sommes les contemporains de nouveaux artistes qui feront les livres d’histoire dans 50 ans’’.

C’est par cette phrase pleine de conviction que John Karp a introduit son intervention lors du premier apéro Cryptosquare de 2023. John Karp est le fondateur du podcast NFT Morning, l’organisateur de la Non Fungible Conference, le président de la NFT Factory et le coauteur de NFT Revolution, rien que ça. Après 15 ans dans le domaine de la tech, ce spécialiste des applications mobiles qui a co-fondé Food Reporter et BeMyApp, s’est lancé dans la crypto et les NFTs. Au début, c’était via un réseau d’amis et de connaissance avec lesquels il a coorganisé quelques événements et meetups. C’était il y a un peu plus de deux ans à peine. Comme il le dit lui-même, « au début, j’ai pris une grosse claque ». A 30 ans, John a donc commencé à collectionner les NFTs.

‘’ J’ai toujours été attiré par l’art mais je n’en collectionnais pas. J’aimais bien aller au musée régulièrement, j’y emmenais mes enfants aussi. L’art est générationnel, nous sommes dans la génération numérique avec l’art qui nous correspond maintenant. ’’

Une fois pris par le virus, l’envie est venue à John d’expliquer et de démocratiser le monde des NFTs. Et c’est comme ça qu’il a lancé plusieurs initiatives autour des NFTs.

La communauté pour John, c’est un peu le fil conducteur de tout ce qu’il fait dans le Web3. Son livre, « NFT révolution », il voulait surtout en faire un ouvrage d’art et qu’il soit accessible à tous. Il a également lancé un Podcast, le NFT morning, qui se tient tous les jours à 9h sur le Twitter Space. Ce podcast a permis de réunir une communauté française. Ensemble, ils ont organisé des meetups qui ont mené à la création de deux grands projets.

John a gentiment accepté de répondre à quelques questions pour la communauté Cryptosquare.

John, peux-tu nous en dire plus sur les deux projets que sont la NFT Factory et la Non Fungible Conference de Lisbonne ?

Alors, la NFT Factory, c’est un espace dédié aux NFTs à Paris. J’en suis le président et initiateur mais ce sont surtout 120 personnes clés qui ont mis un ticket dans le projet et sont devenues co-fondatrices. Nous recevons environs 2000 visiteurs par semaine. L’objectif est de démocratiser les NFTs auprès du grand public.

La Non Fungible Conference c’est un des plus grand événements NFT,avec la volonté de réunir les gens qui connaissent les NFT’s et s’y intéressent dans un mode good vibes. On se présente comme un événement un peu radical de l’expérimentation du Web3. Dans le web3, on essaye de changer les modèles et la manière de penser qu’on connaît dans le Web traditionnel. Pour nous, un event web 3 c’est un peu pareil : il doit penser différemment. Par exemple, il n’y a pas de pannels car on considère que 4 personnes assises sur une chaise à discuter, on peut le voir sur Youtube. On a donc prévu d’autres formats, dont une salle immersive où des grands artistes anonymes vont proposer des expériences. Les tickets sont bien sur des NFTs, designés par Coldie avec Carlos Marshall. Le seul moyen d’avoir ce billet c’est de posséder un NFT d’une communauté partenaire comme Cryptosquare.

Comment fais-tu psychologiquement pour ne pas FOMO sur tous les projets ?

C’est le problème (rires), je FOMO (ndlr : Fear Of Missing Out, la peur de louper le train) sur tous les projets. Je suis dans l’affectif et pour moi les NFT’s c’est social, donc à partir du moment où j’aime bien un artiste, je vais avoir envie d’acheter son NFT pour le soutenir. Après je fonctionne aussi beaucoup par phases, alternant entre déconnexion et activité intense.

Quelle est la différence pour toi entre les collectibles et les collections d’artistes ? Est-ce qu’à ton avis certains collectibles basculeront un jour dans le domaine de l’art ?

Je suis intimement persuadé que pas mal de PFP (ndlr : PFP ou Profile For Picture désigne les personnes qui emploient des NFT comme photo de profil sur les réseaux sociaux) ou de collectibles, comme on les appelle aussi, vont rentrer dans l’histoire de l’art. Dans le monde de l’art jusqu’ au XXème siècle, nous avions les œuvres uniques. Et puis, notamment avec Andy Warhol et le Pop Art, nous avons connu l’accélération de la sérigraphie. La photographie a aussi contribué à cela . Nous assistons à une tendance de duplication des œuvres.

A l’époque on disait que ce n’était pas de l’art, qu’une œuvre n’en était une que si elle était unique.

Il y a pourtant des œuvres que seul le web peut faire. Et pour moi, avoir une série avec 10,000 pièces toutes uniques au sein d’une même collection, c’est un nouveau courant. Déjà, les CryptoPunks rentrent dans les musées, notamment au musée d’art contemporain de Miami. Le BAYC (Bored Ape Yacht Club) rentrera dans l’histoire, mais dans l’histoire de l’art je ne sais pas.

Quelles sont les difficultés particulières dans l’organisation d’une conférence comme NFC Lisbonne ?

On ne s’en rend pas compte mais c’est un boulot de monstre. Ce sont des milliers de détails sur lesquels on doit prendre des milliers de décisions. Au final, l’aspect logistique, le montage des grosses scènes, des systèmes de son, ce n’est pas ce qu’il y a de plus difficile. Le plus difficile en réalité, c’est de trouver de l’argent. On se challenge aussi dans les réflexions sur les sponsors : comment leur apporter une valeur ajoutée pour qu’ils reviennent l’année d’après ?

Un gros challenge c’est également la gestion de l’agenda. A titre d’exemple, l’année dernière, nous avions 200 talks, donc 200 speakers, repartis dans 5 salles différentes. Pour y arriver, il faut automatiser un maximum de choses, et les enjeux sont grands. Dans une organisation de cette taille, une mauvaise liaison Excel peut avoir des conséquences démultipliées.

Que peux-tu nous dire sur l’utilité des NFT’s pour le ticketing ? Est-ce que cela peut poser des problèmes en matière de protection des données ?

Nous n’avons pas de problèmes en ce qui concerne la protection des données. On fait des billets 100 % onchain. La société OpenGem nous a développé un système de ticketing un peu inédit. Tous les tickets sont des NFTs. Les hodlers du NFT de l’année dernière ont eu le ticket gratuitement. La vente publique débutera seulement un mois avant l’événement.

A l’intérieur même de l’événement, on pense aussi à des collections basées sur le token. L’année passée par exemple, on avait mis en place un code QR qui reconnaissait ton wallet lorsque tu le scannais et à partir de là, le robot affichait le cocktail que le barman te préparait. Les gens qui ont le NFT de l’année dernière votent d’ailleurs actuellement pour le comité de curation de la prochaine édition. Les gens qui sélectionnent les speakers sont les détenteurs des tickets. On en fait presque une DAO.


Détenteur de notre carte de membre Cryptosquare ? Profites de 95% de réduction sur le NFC Lisbonne (0.025 ETH au lieu de 0.5 ETH) et viens passer deux jours au soleil avec nous ⛱️🌞

Si tu ne fais pas encore partie de nos membres Choos3n, il est encore temps de le devenir pour profiter de plein d’avantages exclusifs 🔥


Pour en savoir plus et être tenu au courant de toutes les actualistés Cryptosquare, rejoins-nous sur Twitter et abonnes-toi à notre Newsletter!

Leopold J.

Passionné de blockchain et de cryptomonnaies depuis 2018, ce monde fait maintenant partie de mon quotidien. J’ai toujours soif d’apprendre, d’essayer de comprendre et vulgariser les projets qui me passionnent. Pendant mon temps libre, je prends donc plaisir à vous proposer ces quelques petites reviews et articles avec CryptoSquare.

Leopold

Passionné de blockchain et de cryptomonnaies depuis 2018, ce monde fait maintenant partie de mon quotidien. J’ai toujours soif d’apprendre, d’essayer de comprendre et vulgariser les projets qui me passionnent. Pendant mon temps libre, je prends donc plaisir à vous proposer ces quelques petites reviews et articles avec CryptoSquare.

Précédent
Précédent

RDV à La Non Fungible Conference 2023 de Lisbonne.

Suivant
Suivant

lancement des cartes de membre nft Choos3N.